Ma (nouvelle) position sur le Traitement Hormonal de la Ménopause

Après avoir longuement échangé avec le Docteur Michel Mouly (un podcast de 2 heures sort à la fin du mois) et plusieurs experts en médecine fonctionnelle lors du Sommeil de l’Hypersanté ce week-end, je souhaite aujourd’hui partager une conviction forte qui a changé ma perception : je suis désormais convaincu que le traitement hormonal de la ménopause (THM) est une nécessité pour toutes les femmes.

Avant ces échanges, j’avais une vision plus prudente, peut-être même hésitante, face à l’utilisation des hormones. Je pensais qu’elles étaient réservées à certaines situations très particulières. Mais je n’avais pas réalisé à quel point les œstrogènes jouent un rôle protecteur crucial pour la santé féminine.

Les études et témoignages que j’ai découverts montrent clairement que la chute brutale des œstrogènes à la ménopause entraîne bien plus que des symptômes désagréables comme les bouffées de chaleur ou les troubles du sommeil. Elle augmente également significativement les risques d’ostéoporose, de maladies cardiovasculaires, de troubles cognitifs et même de certains cancers.

Ce que j’ai compris, c’est que bien utilisé, adapté individuellement et encadré par un professionnel compétent, le THM n’est pas seulement un traitement de confort : c’est un véritable levier de prévention et de santé durable.

Je souhaite aujourd’hui diffuser cette prise de conscience car trop de femmes continuent de souffrir en silence ou de craindre des effets secondaires mal compris, alors même que les bénéfices à long terme sont immenses.

Si vous êtes en pleine réflexion à ce sujet, je vous encourage fortement à consulter un médecin spécialiste de la ménopause afin d’évaluer les bénéfices potentiels du THM pour votre propre santé et votre qualité de vie.

Je serais heureux d’échanger davantage avec vous sur ce sujet si vous avez des questions ou des retours d’expérience :pray:

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Bonjour Wilfried, je suis contente que vous évoquiez ce sujet et j’attends d’écouter vos arguments. Suite à mon rdv annuel chez ma gynéco, elle m’a de nouveau posé la question à savoir si je voulais un traitement hormonal. Ménopausée depuis 1 an et n’ayant aucun symptôme ( bouffées, sommeil difficile, etc…) je lui ai répondu que non. Ce à quoi elle a ajouté que ce traitement pouvait avoir une incidence positif sur mon coeur, mon cerveau etc…j’ai préféré répondre que je verrai au moment où je pourrais avoir des signes… mais j’ai encore des doutes et en vous lisant encore plus… Quels sont ces spécialistes de la ménopause??
J,attends votre post-cast et d’éventuels retours de la communauté. Merci

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Hello @Terme

Je ne suis qu’au début de ma comprehension du sujet, mais voici ce que je peux te dire après avoir interrogé le Docteur Michel Mouly et après avoir entendu une longue conférence du Docteur Stéphane Résimont sur le sujet :

Ce que tu décris – ne rien ressentir de gênant, donc préférer ne rien faire – est une réaction fréquente, logique… mais qui mérite d’être reconsidérée à la lumière des connaissances scientifiques actuelles.

Car non, la ménopause n’est pas qu’une histoire de bouffées de chaleur ou de troubles du sommeil. C’est une rupture hormonale majeure, silencieuse parfois, mais avec des conséquences profondes et différées sur la santé globale.

Comme l’expliquent le Dr Michel Mouly et le Dr Stéphane Résimont (références solides et engagées sur le sujet) :

« Le symptôme, c’est la partie émergée de l’iceberg. Ce qui ne se voit pas – la déminéralisation osseuse, le ralentissement cognitif, les modifications métaboliques, l’atrophie musculaire ou les altérations cardiovasculaires – se prépare souvent en coulisse »​

Ainsi, même sans symptôme gênant, une femme ménopausée est exposée :

  • à un risque accru de fractures ostéoporotiques

  • à une augmentation des risques cardiovasculaires (qui tuent 1 femme sur 3, bien avant le cancer du sein)

  • à des troubles neurocognitifs (type Alzheimer)

  • à une fonte musculaire et une prise de gras viscéral (plus difficile à perdre)

  • et à une baisse insidieuse de la libido, de l’énergie vitale, de l’assurance (le fameux « mou du cerveau » évoqué par le Dr Résimont)​.

Ce que ta gynécologue t’a soufflé en parlant des bienfaits sur le cœur, le cerveau, etc., est tout à fait exact !!

Des études scandinaves récentes montrent même une baisse de la mortalité globale chez les femmes sous THM, quand il est bien conduit (œstradiol transdermique + progestérone micronisée)​.

Alors, pourquoi si peu de femmes sont traitées ?

Parce que la grande panique née de l’étude WHI en 2002 a semé la peur, à tort.

Les formulations américaines utilisées dans cette étude n’ont rien à voir avec les protocoles modernes !!

Aujourd’hui, on parle d’un THM personnalisé, sécurisé, souvent bio-identique, et prescrit avec un suivi éclairé​.

Et les spécialistes de la ménopause, alors ? Ils sont rares mais ils existent ! Ce sont souvent des gynécologues formés en médecine fonctionnelle ou préventive, comme les Drs Mouly, Résimont, ou des professionnels qui pratiquent selon les référentiels récents (AFEM, NAMS, etc.).

Le bouche-à-oreille ou les annuaires de médecine anti-âge peuvent t’aider à en trouver un dans ta région.

Donc le THM n’est pas un simple traitement de confort. C’est un traitement de santé préventive. On peut le débuter même sans symptôme apparent, dans la fameuse « fenêtre d’opportunité » des 10 premières années post-ménopause, avec un bénéfice maximal et un risque très faible.

Ta prudence est légitime. Ton doute est sain.

Mais maintenant, tu es informée… et donc libre de faire un choix éclairé :flexed_biceps:

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De mon côté aussi je cherche à comprendre, je trouve avec difficultés les infos, je recoupe tel un enquêteur et autant j’ai refusé la prise d’hormones contraceptives autant aujourd’hui je bascule dans c’est une évidence de trouver un équilibre hormonal à la ménopause.
Qu’on se le dise c’est très très très dur physiquement et moralement de voir que le corps ne fonctionne plus du tout comme avant . c’est même assez violent je trouve et on n’est pas préparée, comme c’est biologiquement prévisible alors on a pas le droit de dire que c’est l’enfer, c’est naturel… donc c’est normal… mais quelle galère en fait.
Une peu de douceur , de comprehension et de prevention avec le THS, ce n’est pas du luxe à mon avis.

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@Judith tu mets des mots justes et puissants sur ce que vivent tant de femmes en silence :folded_hands:

Oui, c’est violent.

Non, ce n’est pas « juste naturel », donc à supporter stoïquement sans rien dire.

On ne dit pas à une personne en hypothyroïdie : « C’est normal, la thyroïde fatigue, donc pas de traitement. »

Alors pourquoi le tolère-t-on pour les ovaires ?

Tu as raison : le THS, c’est de la prévention, du soin, de la réparation. Ce n’est pas un luxe, c’est une reconnaissance de ce que traverse ton corps.

Et plus on commence tôt, mieux on protège os, cœur, cerveau, peau, libido, estime de soi…

Merci pour ton témoignage, il est précieux pour beaucoup.

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Petit complément que je trouve toujours fascinant : sur toute la planète, seuls 2 animaux vivent la ménopause : l’être humain… et l’orque.

Pourquoi ? Parce que dans la nature, la plupart des femelles ne vivent pas assez longtemps pour que leurs ovaires s’arrêtent. Elles meurent avant.

Nos corps, eux, ont gagné 30 à 40 ans d’espérance de vie… mais sans mise à jour hormonale !

Aucune chienne, jument ou lionne n’a jamais eu besoin de traitement hormonal : elles ne vivent pas jusqu’à la ménopause.

Donc non, la ménopause n’est pas « naturelle » au sens biologique, c’est un déficit hormonal post-reproductif induit par l’allongement de la vie humaine.

Alors oui : à événement non prévu par la nature, il est logique et légitime d’apporter une solution médicale adaptée.

Et le THS en est une – sécurisée, efficace, préventive.

Refuser de soigner la ménopause « parce que c’est naturel », c’est comme refuser des lunettes « parce que la presbytie est naturelle »… :nerd_face:

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Bonjour,
Merci pour ce sujet très intéressant.
La ménopause c’est tout un sujet et on n’en entends pas beaucoup parler.
Pour moi la ménopause n’a pas été trop difficile par rapport à certaines femmes.
Je n’ai pas eu droit au THS car cancer du sein en 2008 à 42 ans.
Qu’en est-il maintenant?
Le traitement est-il toujours contre indiqué aux personnes qui ont eu un cancer.
Avez vous des retours par rapport à cela .
Merci

Tu soulèves un point central @Sylvie17, car le cancer du sein reste encore aujourd’hui la principale raison pour laquelle on refuse ou évite de proposer un traitement hormonal à la ménopause (THM/THS).

Mais les choses ont changé, et il est temps que l’information circule clairement.

Les contre-indications ne sont plus absolues. Notamment, pour les cancers du sein précoces, hormonodépendants mais de bon pronostic, les données les plus récentes (notamment les registres scandinaves très solides) montrent que le THM bien conduit n’augmente ni le risque de récidive ni la mortalité​​.

Le risque dépend du type de cancer, du traitement reçu, et de la forme de THM utilisée.

Les THM à base d’œstradiol transdermique (gel ou patch) associé à de la progestérone naturelle micronisée, utilisés à des doses physiologiques et sous surveillance, n’ont pas les mêmes effets que les anciennes hormones de synthèse ou les pilules contraceptives d’avant.

Pour certaines femmes, en cas de symptômes sévères (bouffées, troubles du sommeil, douleurs articulaires, sécheresse vaginale intense…), il est possible de discuter d’un traitement local (crème vaginale, ovules, etc.) ou même d’un THM général au cas par cas, après évaluation des risques avec un oncologue ou un gynécologue formé.

Le Dr Michel Mouly disait dans une interview : " Aujourd’hui, on dispose d’études qui montrent qu’une femme ayant eu un cancer du sein précoce peut bénéficier d’un traitement hormonal de ménopause – local ou général – sans augmentation du risque de récidive. "

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Merci Wilfried,
Ce qui est bien c’est que cela évolue et qu’il faut évidemment être suivie par un gynécologue expérimenté.
Je vais donc me renseigner sur le traitement.

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J’ai 77 ans et suis ménopausée depuis plusieurs années sans avoir pris d’hormones. J’ai été en acupuncture pour atténuer les impacts (bouffées de chaleur, insomnies, prise de poids, etc.). Je crains maintenant l’ostéoporose, je suis à la limite et je fais de l’insomnie. Je me demande s’il est vraiment trop tard pour un traitement hormonal à mon âge. On dit de plein de choses qu’il n’est jamais trop tard…

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Hello @Maugin

La fameuse « fenêtre d’opportunité » du THS (les 10 premières années après la ménopause) est la période où les bénéfices cardiovasculaires et osseux sont les plus nets et les risques les plus faibles.

Mais passé cet intervalle, cela ne veut pas dire que tout est figé ! Des études récentes (dont certaines issues des registres scandinaves) ont montré que :

  • Un traitement bien conduit, même après 70 ans, peut prévenir l’aggravation de l’ostéoporose, limiter la fonte musculaire, améliorer le sommeil et le confort global​​.

  • La forme transdermique (gel ou patch d’estradiol) est généralement mieux tolérée que les formes orales, avec moins de risque de thrombose.

  • La progestérone naturelle micronisée, si l’utérus est intact, reste le choix de référence.

Et oui, le manque d’œstrogènes a tendance a perturber les cycles du sommeil, favoriser les réveils nocturnes et affecter la mémoire (d’où tes symptômes).

Plusieurs femmes, même après 70 ans, rapportent une amélioration nette de leur énergie, de leur humeur et de leur sommeil après introduction d’un micro-dosage d’estradiol transdermique + progestérone.

Si l’insomnie est un souci majeur pour toi, la progestérone naturelle prise le soir (voie orale) a un effet apaisant, anxiolytique, parfois même soporifique très apprécié à cet âge.

En revanche : le traitement ne s’improvise pas à cet âge. Il faut un bilan cardiovasculaire, métabolique, osseux et hépatique préalable.

Il faut démarrer à très faible dose, observer l’évolution, et toujours privilégier la voie transdermique (peau) qui contourne le foie.

En espérant que cela ait pu t’éclairer :slight_smile:

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Bonjour, ménopausée depuis environ 2 ans, je me demande si je peux éventuellement prendre ce traitement. Mon gyneconmen a parlé il y a 2 ans en me disant qu’il fallait le prendre dans l’année à (ou les 2 années? Je ne sais plus trop) qui suit la ménopause. Qu’en penses tu? De plus, est ce qu’on a le choix de traitement?

Hello @Julie

Oui, absolument, tu es encore dans la fameuse « fenêtre d’opportunité », celle durant laquelle les bénéfices du traitement hormonal sont les plus nets (sur la santé osseuse, cardiovasculaire, cérébrale, métabolique…), et les risques les plus faibles.

Cette fenêtre est généralement estimée entre 0 et 10 ans après la ménopause, avec un effet maximal si on commence dans les 5 premières années. Donc à 2 ans, tu es bien dans les clous…

Ce que ton gynécologue évoquait (1 à 2 ans) est un raccourci courant, souvent par excès de prudence, mais la recommandation actuelle est plus large et se base sur des données solides issues d’études comme WHI (re-analysée), les registres scandinaves, l’AFEM ou la NAMS.

Peut-on choisir son traitement ? La réponse est oui !
Le THS moderne est personnalisable, et c’est essentiel : par voie transdermique (gel, patch), c’est la forme la plus recommandée, car elle contourne le foie et réduit le risque de thrombose. La voie orale est la plus ancienne, moins souvent utilisée sauf cas particuliers.

Progestérone (si tu as un utérus) : la progestérone naturelle micronisée (ex : Utrogestan) est le gold standard, bien tolérée, protectrice pour l’endomètre.

Formes combinées possibles si tu préfères la simplicité (patchs combinés, capsules).

Et même des micro-dosages pour les femmes qui souhaitent commencer en douceur.

En pratique, ton médecin peut t’aider à choisir la forme la mieux adaptée à ton mode de vie, à ton profil de santé, et à tes objectifs (qualité de vie, prévention, libido, énergie, etc.).

Ne laisse pas la peur ou des demi-informations t’empêcher de profiter des bénéfices que beaucoup de femmes ressentent dès les premières semaines de traitement !!

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Ce qui me gène c’est comment ces hormones sont produites.
Il faut des femelles, des juments en l’occurence, pour produire ces produits.
Je refuse cette médication. J’ai pris des extraits de plantes quand j’avais des bouffées de chaleur et je me suis adaptée. Aujourd’hui à 56 ans, je vais très bien à part un surpoids que j’essaie de gérer au mieux grâce à une alimentation réfléchie et de livres comme le tien. J’ai changé beaucoup de chose à ma routine santé depuis mes 48 ans, début de la ménopause pour moi. Surtout, j’accepte cette nouvelle période de ma vie. Je ne compte pas vivre jusqu’à 90 ans, c’est une certitude. Merci pour tes informations et ce forum.

@Yamounae tu fais bien de soulever un point éthique important sur la provenance des hormones, car il y a souvent confusion entre les hormones équines (issues d’urine de jument gestante, comme le Premarin) et les hormones bio-identiques, qui sont totalement différentes.

Les traitements hormonaux modernes recommandés aujourd’hui (notamment en Europe et en France) ne sont plus fabriqués à partir de juments.

Ils sont synthétisés en laboratoire à partir de précurseurs végétaux, comme l’igname sauvage (Dioscorea) ou le soja, pour obtenir des molécules identiques à celles que notre corps fabrique naturellement : œstradiol 17β, progestérone micronisée, etc.

Ce sont les fameuses hormones bio-identiques, aussi appelées « hormones naturelles » (même si le terme peut prêter à confusion).

Ce que tu dénonces, ce sont les hormones équines (ex : Premarin, Prempak), qui sont désormais très peu utilisées en France, mais encore prescrites dans certains pays anglo-saxons.

Ton refus est donc légitime, mais il ne concerne pas la majorité des THS actuels.

Et pour le reste : bravo. Tu as pris soin de toi autrement, tu es alignée avec tes choix, tu les assumes… Mais il faut le faire en connaissance de cause, sans subir ni peur ni dogme.

Et si un jour ton équilibre hormonal ou ta santé osseuse changeait, sache que des options éthiques, végétales et scientifiquement solides existent, sans renier tes valeurs :slight_smile:

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Bonjour
Il faut savoir que prendre des THM de substitution peuvent développer des cancers du sein.
Pour ma part j’ai une sœur qui est décédée de ce cancer et les professionnels de santé m’ont interdit l’usage de ces hormones.
Attention aux risques génétiques…

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Merci pour ton message, et je comprends parfaitement ton inquiétude, surtout avec ton histoire familiale. Perdre une sœur d’un cancer du sein laisse forcément une empreinte et c’est légitime de rester prudente :yellow_heart:

Mais permet-moi d’apporter quelques précisions importantes, car la peur du cancer du sein liée au THS est souvent exagérée ou mal comprise.

Le THS bien conduit, avec œstrogènes transdermiques et progestérone naturelle micronisée, n’augmente pas significativement le risque de cancer du sein, surtout s’il est commencé dans les 10 ans après la ménopause et suivi médicalement​.

Le risque attribué à certains THS vient des anciennes formulations à base d’œstrogènes équins et de progestatifs de synthèse, utilisées notamment dans l’étude WHI (2002), sur une population âgée et souvent déjà à risque.

Même chez les femmes avec antécédents familiaux, ce n’est pas une contre-indication absolue. Le risque génétique est complexe (mutation BRCA, antécédents précis), mais chaque cas doit être évalué individuellement, pas interdit en bloc.

Oui, il faut de la prudence et un bilan personnalisé.

Mais il faut sortir du réflexe de peur généralisée, surtout face à un traitement qui peut prévenir l’ostéoporose, l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires (1ère cause de mortalité chez les femmes !), etc.

Ce n’est pas noir ou blanc. C’est une question d’évaluation, pas d’interdiction. Et ça, beaucoup de professionnels de santé ne sont pas encore bien formés à l’idée :frowning:

vous trouverez toutes les informations sur le site GREMvi

http://gemvi.org/wp-content/uploads/2022/06/fiche-info-patiente-menopause-THM.pdf

Bouffés de chaleur ? Qui a parlé de bouffés de chaleur ?

Faut savoir que j’étais capable de me réveiller en pleine nuit à 15 degré, nue, et chercher à éteindre le chauffage, tellement j’étais en ébullition.

Capable de traverser la neige en tee-shirt.

Sinon, j’aimerais prendre un traitement pour la menaupose, qui commence à être installée pour de vrai. 8 mois sans règles.

Mais les docteurs ne sont jamais favorables et ont peur.
Je sens que ça va être compliqué.

Donc, j’ai également pensé à :
Alfafa
Et le lait de soja
A cause des oestrogènes.