Rien à changer dans mes habitudes alimentaires mais malgré mois, j’ai un coussin d’eau, de la cellulite que je n’avais pas. Je ne veux pas prendre d’hormone car entre la crise cardiaque et le cancer du sein, mon choix est fait. Merci
Hello 
Et bienvenue sur le forum !
Tu sais, ce que tu décris ce n’est pas dans ta tête, et ce n’est pas forcément lié à ce que tu manges. C’est souvent hormonal. Et quand les hormones déclinent (œstrogènes, progestérone, parfois testostérone), le corps change, même si toi tu n’as rien changé.
Le métabolisme ralentit, la répartition des graisses se modifie (notamment autour du ventre, des hanches), le corps retient plus d’eau, les tissus deviennent plus relâchés, la masse musculaire fond… Et la cellulite devient plus visible. Ce n’est pas un caprice esthétique : c’est une conséquence biologique d’un effondrement hormonal progressif.
Tu dis ne pas vouloir prendre d’hormones à cause du risque de cancer du sein ou de crise cardiaque, c’est une peur très compréhensible, mais basée sur des données anciennes, et souvent très mal interprétées. Aujourd’hui, on sait que :
- Le traitement hormonal bio-identique de la ménopause, pris au bon moment et sous la bonne forme, n’augmente pas le risque de cancer du sein.
- Il réduit même le risque de maladies cardiovasculaires, d’ostéoporose, de démence, de diabète…
- Et il peut t’aider à retrouver ta silhouette, ta vitalité, ton sommeil, ton humeur, ta libido.
Le Dr Michel Mouly, cancérologue, (et avec qui j’ai enregistré une vidéo qui sera bientôt disponible) le répète clairement : « Le traitement hormonal ne provoque pas le cancer du sein »
Bien sûr, tu n’es pas obligée de prendre quoi que ce soit. Mais refuser les hormones par peur, c’est comme refuser une ceinture de sécurité en voiture de peur qu’elle te serre : dans 99 % des cas, elle protège.
Il existe aujourd’hui des traitements modernes, bio-identiques, en gel ou en patch, bien tolérés, adaptés à ton profil, à discuter avec un ou une médecin bien formé (et ils ne sont pas toujours faciles à trouver, je le sais…).
Tu mérites d’avoir le choix en étant bien informée. Pas dans la peur, ni la résignation. Parce que non, ce n’est pas « normal » de se sentir gonflée, fatiguée ou mal dans sa peau à cette étape de vie. Et non, la ménopause n’est pas une fatalité.
Je t’invite à consulter ce sujet que j’ai publié il y a quelques jour : Ma (nouvelle) position sur le Traitement Hormonal de la Ménopause
J’avais aussi publié une vidéo sur le sujet de la prise de poids à la ménopause :
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Je me suis beaucoup informé sur le traitement hormonal, ma conclusion est que quand je serai en ménopause je le prendrai. Certaines femmes refusent de prendre ce traitement, mais elles prennent des antidépresseurs, médicaments pour les problèmes cardiaque et autres traitements qui sont beaucoup plus dangereux pour la santé et qui font prendre beaucoup de poids. Alors il faut juste un peu d’hormone comme œstrogène, progesterome pour aller mieux. Donc il faut s’informer.
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Tout à fait d’accord avec toi 
C’est frappant de voir comme certaines refusent les hormones par peur… pour finalement se retrouver sous antidépresseurs, somnifères, statines ou traitements lourds, bien plus risqués sur le long terme.
Un THS bien conduit, bio-identique, à dose physiologique, c’est souvent préventif, léger, et infiniment plus logique.
Il faut quand même préciser que toutes les femmes ne vivent pas mal leur ménopause ! Pour ma part, ce fut une libération ! Finies les migraines hormonales mensuelles ! Pas de prise de poids, car j’ai compris très vite que le métabolisme changeant, il fallait adapter pour que tout se passe au mieux ! Je fais le même poids que lorsque que je me suis mariée il y a 33 ans. Par contre, j’ai plus de masse musculaire, car j’ai également compris que le renforcement musculaire est essentiel !
Bref, je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis que je suis menauposée !
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Bravo pour ce témoignage super positif et inspirant
Tu incarnes parfaitement ce qu’on appelle une ménopause bien vécue et bien préparée, avec écoute du corps, adaptation et prévention.
C’est important de rappeler que toutes les femmes ne souffrent pas, et que l’objectif n’est pas de médicaliser systématiquement mais de proposer des solutions à celles qui en ont besoin, sans tabou ni jugement.
Merci pour ce partage
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