Après avoir pris l’habitude du sucré en fin de repas,comment faire pour ne pas se sentir frustré ? Un fruit ?
C’est souvent un réflexe profondément ancré. Une sorte de rituel, presque rassurant. On termine le repas, et paf, le cerveau réclame sa petite dose de sucré… comme un signal de fin, un petit shoot de dopamine pour clore le chapitre.
Sauf que voilà, quand on essaie de manger plus sain, plus anti-inflammatoire, ou qu’on cherche à rééquilibrer son alimentation… ben, ce petit plaisir devient un problème surtout s’il est très répétitif.
Déjà, oui : le fruit, ça peut marcher. Mais pas n’importe comment. L’idée, c’est pas de remplacer le sucre par un autre sucre caché, sinon le cerveau reste dans le même schéma.
Si tu choisis un fruit, privilégie ceux qui sont riches en fibres et en eau, genre une pomme, une poire bien juteuse, ou quelques quartiers de clémentine. Pas une banane trop mûre ou une datte dégoulinante (trop sucré, trop glycémique, et bim le pic d’insuline…).
Mais ce qui peut vraiment tout changer, c’est de changer le « rituel » plutôt que le goût.
Je m’explique : ce que ton cerveau cherche à la fin du repas, ce n’est pas uniquement du sucre. C’est un signal de fin, une récompense.
Alors tu peux essayer de le « tromper » avec d’autres plaisirs :
- Un carré de chocolat noir (vraiment noir, genre 85 % ou plus)
- Une tisane gourmande (réglisse, vanille, cacao…)
- Un petit carré de coco râpée avec de la cannelle
- Ou même une cuillère de purée d’amande toastée… (je le fait parfois et c’est top)
Autre astuce toute simple : brosse-toi les dents juste après le repas.
C’est bête, mais l’effet « mentholé » casse l’envie de sucré direct. Et ça envoie au cerveau un vrai signal de « c’est fini ».
Et puis… faut dire les choses aussi. Les premières semaines, oui, ça pique un peu. On peut ressentir un vrai manque. C’est normal. C’est pas toi qui es faible, c’est ton système dopaminergique qui râle parce qu’il n’a plus sa dose. Mais bonne nouvelle : ça passe. En quelques jours à peine, parfois une semaine ou deux, l’envie diminue… puis disparaît.
Dernière chose : pense à renforcer la densité nutritionnelle de tes repas !
Parfois, cette envie de sucre vient juste d’un repas trop léger, ou mal équilibré. Si ton repas est riche en bonnes graisses, fibres, protéines et micronutriments… ben t’as moins de fringale derrière. Tu sors de table satisfait. Et ça, ça change tout
Un message a été scindé en un nouveau sujet : Remplacer les protéines animales par les protéines végétales?
Coucou Wilfried,
Pour moi, ce n’est pas une habitude mais de temps en temps je savoure un morceau de chocolat noir 85, 90 ou 95% ou bien une barre réalisée maison avec du quinoa soufflé et ce même chocolat noir.
Merci pour ces précieux conseils
Plus de 11 ans que je ne mange plus de sucre dit « ajouté » même pas de buche à Noêl ou de gâteau d’anniversaire, mais ceci est mon choix (souci de comportement alimentaire depuis l’enfance)pas de repas ou de produits industrialisés.
Et 5 ans en IG bas pour ne pas dire presque Paléo, mais je ne peux pas me passer de ce fruit de fin de repas, impossible, midi et soir.
En plus j’ai pleins d’arbres fruitiers chez moi, abricotiers, figuiers, cerisiers et j’ai des fraisiers.
Est ce vraiment essentiel de me priver de ces fruits ?
Je n’aime pas du tout le chocolat, ni les tisanes bref…
C’est exactement mon cas. Depuis mon enfance, on avait un truc sucré pour finir le repas. Le brossage des dents paraît radicale. J’essaie! Meci.