Bon, on entend souvent dire que pour maigrir, il suffit de manger moins et bouger plus (coucou le PNNS).
Du coup, beaucoup de gens passent leur temps à compter les calories et à se priver, pensant que c’est la seule solution. C’est la base des régimes hypocaloriques.
Mais si c’était vraiment aussi simple, on ne serait pas aussi nombreux à galérer avec notre poids.
La réalité, c’est que toutes les calories ne se valent pas
Ce qui compte vraiment, ce n’est pas seulement combien on mange, mais comment notre corps réagit aux aliments.
(et ça c’est super important)
Et à ce jeu-là, les glucides ont un rôle bien plus important que le simple total calorique !
1. Les glucides et l’insuline : le vrai moteur du stockage des graisses
À chaque fois qu’on mange des glucides (surtout du pain, des pâtes, du sucre, etc.), notre corps libère de l’insuline pour gérer l’afflux de sucre dans le sang.
Le problème, c’est que l’insuline ne fait pas qu’équilibrer le sucre : elle ordonne aussi au corps de stocker des graisses et l’empêche d’aller puiser dans ses réserves !
Donc même si on mange peu de calories, mais qu’on consomme trop de glucides, le corps reste en mode stockage. Et ouais.
À l’inverse, si on baisse un peu les glucides, l’insuline diminue et on brûle enfin nos graisses. C’est comme un interrupteur : tant qu’il y a trop d’insuline, la perte de poids est bloquée !
2. Compter les calories, ça ne tient pas compte des hormones
Si perdre du poids se résumait à manger moins, tout le monde réussirait facilement.
Mais ce n’est pas le cas, car les hormones jouent un rôle énorme dans la gestion du poids.
Prenons 2 exemples :
- 100 kcal de sucre : pic d’insuline, stockage des graisses, fringale quelques heures plus tard.
- 100 kcal de protéines ou de bons lipides : pas de pic d’insuline, pas de stockage, sensation de satiété plus longue.
Donc compter uniquement les calories sans faire attention aux glucides, c’est comme vouloir remplir une baignoire sans fermer le robinet : on continue de stocker sans s’en rendre compte
3. Brûler les graisses au lieu du sucre : la flexibilité métabolique
Si on consomme trop de glucides, le corps devient dépendant du sucre pour son énergie.
Résultat ? Dès qu’on manque de sucre, on est fatigué, on a faim et on a envie de grignoter.
En réduisant les glucides, le corps apprend à fonctionner autrement : il commence à utiliser les graisses comme carburant. C’est ce qu’on appelle la flexibilité métabolique.
Et c’est là que tout change :
On brûle plus facilement les graisses stockées
On évite les fringales et l’effet « coup de pompe »
On se sent plus énergique, même en mangeant moins
4. Faim et frustration : l’erreur grossière des régimes hypocaloriques
Quand on se contente de baisser les calories sans toucher aux glucides, on se retrouve souvent dans un cercle vicieux :
Moins de calories = plus de faim
Plus de faim = plus de frustration
Plus de frustration = craquage
Craquage = reprise du poids (et souvent plus qu’avant)
Alors qu’en réduisant simplement les glucides, on mange des aliments qui calent mieux, on évite les variations de glycémie, et on perd du poids sans avoir faim.
Tout ceci est exactement la base de la Méthode Hybride by BMoove
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