Nouvelle étude sur le lien entre vieillissement cérébral et alimentation

Qui n’a jamais eu peur un jour de « perdre la tête » ?

De ne plus se souvenir des prénoms, d’oublier des infos simples, ou pire… de voir son autonomie fondre petit à petit.

Vieillir, ok. Mais garder son cerveau alerte, connecté, clair, ça, c’est non-négociable.

Et bonne nouvelle : ce n’est pas une fatalité. Vraiment pas. Une étude hyper solide menée par des chercheurs de l’Université du Nebraska-Lincoln vient de mettre en lumière un truc intéressant : notre alimentation a un impact direct (et mesurable !) sur la vitesse à laquelle notre cerveau vieillit.

Et c’est pas juste des « on-dit »… On parle de tests cognitifs, d’imageries cérébrales IRM, de biomarqueurs sanguins, bref, du béton scientifique.

Le vieillissement cognitif, c’est la perte progressive des fonctions mentales : mémoire, concentration, vitesse de traitement de l’info, capacité à apprendre…

On parle ici du « cerveau qui fatigue ».

Rien à voir avec une pathologie lourde type Alzheimer, hein. Juste le cerveau qui ralentit.

Mais attention : ce ralentissement n’est pas le même pour tout le monde. Dans l’étude, 2 types de profils ont émergé :

  • Ceux qui vieillissent plus vite que la moyenne,
  • Et ceux, chanceux (ou plutôt bien nourris…), qui vieillissent plus lentement.

Et la différence ? Elle se joue dans l’assiette. Littéralement.

Quels nutriments ralentissent le vieillissement du cerveau ?

L’étude a mis en évidence un profil nutritionnel précis chez les personnes dont le cerveau reste « jeune ».

Et spoiler : il ressemble comme 2 gouttes d’eau à ce qu’on retrouve dans le régime anti-inflammatoire dont je n’arrête pas de de vous parler et qui est en plus le sujet de mon dernier livre :point_down:

Voilà les nutriments associés à un cerveau qui garde la forme :

Les Acides gras spécifiques, dont l’EPA (eicosapentaénoïque), l’ALA (alpha-linolénique), le gondoïque, le lignocérique…

Ca j’en parlais déjà dans cette vidéo :point_down:

Ces graisses là, on les trouve dans les poissons gras, les noix, les huiles de colza ou de lin.

Et aussi dans les compléments alimentaires d’Oméga 3 bien sûr.

Les antioxydants puissants, notamment les caroténoïdes comme la lutéine (cis et trans) et la zéaxanthine.

Présents surtout dans les légumes verts à feuilles (épinards, kale…), les poivrons jaunes, les œufs aussi.

Pour comprendre pourquoi c’est important :point_down:

La Vitamine E, dans deux formes différentes : c’est un protecteur cellulaire incroyable. Les amandes, les noisettes, les huiles végétales crues en regorgent.

La choline : un nutriment crucial pour les membranes des neurones. On en trouve dans les œufs, le foie, et certaines légumineuses.

J’en parlais ici :point_down:

Vitamine B12 : hyper importante pour la mémoire. Présente dans les produits animaux (poisson, viande, œufs). Si tu es végé/végan, attention à la carence…

Bref, un vrai cocktail de nutriments protecteurs… à condition de les avoir dans le sang.

Parce que l’étude s’est pas contentée de noter ce que les gens disaient manger, hein. Ils ont analysé les biomarqueurs nutritionnels directement dans le sang.

Et ça, c’est une vraie preuve d’efficacité.

Pourquoi ça marche ? Car il y a un lien entre nutrition et santé cérébrale qui passe par limiter l’inflammation cérébrale silencieuse.

Quand on mange mal (trop sucré, trop transformé, trop de mauvaises graisses), le cerveau s’enflamme… doucement mais sûrement.

Et cette micro-inflammation chronique, elle ronge peu à peu la capacité du cerveau à se régénérer, à bien communiquer entre neurones.

J’en parle en détail dans cette vidéo :point_down:

À l’inverse, une alimentation riche en antioxydants et anti-inflammatoire protège les neurones, aide la circulation sanguine cérébrale, nourrit la plasticité du cerveau.

Résultat : les performances cognitives se maintiennent. Et parfois même s’améliorent, c’est ça qui est dingue.

Concrètement, on mange quoi pour protéger son cerveau ?

Tu veux ralentir le vieillissement cognitif ?

Ok. Voilà les bases :

  • Mange des poissons gras (sardines, maquereaux, saumon) plusieurs fois par semaine.
  • Rajoute des légumes verts à feuilles et colorés à chaque repas, crus ou cuits.
  • Utilise des huiles riches en oméga-3 (colza, lin, cameline, noix).
  • Grignote des oléagineux (amandes, noix, noisettes) régulièrement.
  • Consomme des œufs entiers (oui, le jaune aussi, bourré de choline).
  • Et limite à fond les aliments ultra-transformés, les fritures, les produits sucrés, les farines raffinées… Eux, c’est l’inverse : ils accélèrent le vieillissement du cerveau.

Donc oui : ce qu’on met dans notre assiette aujourd’hui peut littéralement changer notre cerveau de demain. Alors, autant faire les bons choix…

Parce que garder une mémoire vive, une pensée claire, une autonomie mentale, c’est peut-être ce qu’on a de plus précieux

Tu veux qu’on creuse un point précis ? :thinking:

T’as des questions sur les aliments à privilégier ou à éviter ? Viens en parler en commentaire :point_down:

1 « J'aime »

Coucou Wilfried,
Je suis en plein dans cette partie de ton livre.
Avoir posé sur le papier permet de mieux faire les liens.
C’est passionnant !

Top, ravi que cela t’intéresse :pray:

C’est tellement important mais aussi tellement sous-côté comme sujet.