Je teste un nouveau complément en ce moment !
C’est pas juste un nouveau complément à la mode ou une lubie passagère.
J’ai décidé de tester la NAC, en parallèle de ma prise de glycine, avec un objectif bien précis : booster la synthèse de glutathion.
OK, d’abord quelques définitions.
NAC = N‐acetylcysteine, c’est un dérivé de l’acide aminé cystéine.
La N-acétylcystéine est un composé connu depuis longtemps, employé aussi bien en médecine qu’en supplémentation pour ses différentes actions. Elle fait l’objet d’un intérêt constant dans la recherche, avec environ un millier d’études publiées chaque année récemment. Ses effets sont donc bien documentés.
Le glutathion, c’est simple : c’est un des plus puissants antioxydants du corps humain.
En gros : plus on a de glutathion, moins on a de stress oxydatif, donc moins notre corps est attaqué de l’intérieur.
Ce que je fais, c’est une combinaison qu’on appelle GlyNAC = glycine + NAC.
Pourquoi cette combo ? Parce qu’en fait, produire du glutathion naturellement, c’est pas si évident que ça pour notre corps.
Ça demande plusieurs acides aminés clés : glycine, cystéine (c’est là que la NAC intervient), et glutamate.
Et ce qu’on découvre, c’est que dans le monde moderne… ces précurseurs, ben ils sont souvent limités. Manquants, même.
Je m’explique.
La glycine, par exemple, on en retrouve surtout dans les morceaux « moins nobles » des animaux : peau, os, cartilage… des trucs qu’on consommait beaucoup plus à l’époque.
Aujourd’hui ? On a quasi totalement éliminé ça de nos assiettes.
J’en parle d’ailleurs dans ma vidéo sur la Glycine
Et la cystéine ? Elle peut être fabriquée à partir de la méthionine, mais ça demande de l’énergie et des cofacteurs… et nos corps sont déjà débordés par tout le stress oxydatif ambiant.
Donc, au lieu d’en avoir suffisamment, on est souvent en déficit silencieux.
Ce qui est fou, c’est que nos arrière-grands-parents n’avaient probablement pas ce souci. Déjà parce qu’ils mangeaient l’animal dans son ensemble : bouillons, abats, pieds de porc, ragoûts longuement mijotés… tout y passait.
Et ils n’étaient pas bombardés de pesticides, perturbateurs endocriniens, polluants, microplastiques, stress chronique, sursollicitation digitale…
Bref, leur besoin en glutathion était moindre et leur capacité à le produire était meilleure.
Aujourd’hui, on vit dans un environnement ultra-inflammatoire. J’en parle souvent sur BMOOVE, vous devez connaîre
Et c’est même le sujet de mon dernier livre.
Et ce feu intérieur, il grignote lentement notre santé, notre énergie et notre longévité.
Sans parler de l’inflammaging : l’inflammation chronique de bas grade qui s’installe avec l’âge, et qui démarre de plus en plus tôt…
Et c’est justement là que le glutathion devient une pièce maîtresse du puzzle !
Alors voilà, je teste la GlyNAC, pour voir ce que ça donne sur mon énergie, ma clarté mentale, ma récupération… et peut-être aussi sur ma longévité en bonne santé.
Parce qu’en vrai, je veux pas juste vivre vieux : je veux vivre bien. Fort. Lucide. Présent.
Est-ce que je vais sentir une différence en quelques semaines ? Peut-être pas. Peut-être que ce sera subtil… ou peut-être que ce sera flagrant.
Mais je le fais surtout dans une logique de fond, un peu comme on construit une maison solide pour encaisser les tempêtes à venir.
Si vous souhaitez en savoir plus, on vient de sortir un article complet sur la GlyNAT, études scientifiques à l’appui comme toujours