Comment l'alimentation anti-inflammatoire aide à perdre du poids (vraiment)

Un truc qu’on oublie trop souvent quand on parle de perte de poids. On pense direct : calories, sport, jeûne, déficit, et compagnie.

Mais on oublie une base hyper simple.

Pour perdre du poids de manière durable… Il faut déjà que le corps fonctionne bien !

Vraiment bien. Parce que si le métabolisme rame, tout rame avec.

Et c’est là qu’entre en jeu une phrase que j’aime beaucoup :

:backhand_index_pointing_right: Il faut être en bonne santé pour perdre du poids, mais il ne faut pas forcément perdre du poids pour être en bonne santé.

Ça paraît contre-intuitif. Et pourtant… ça change la façon de voir les choses. Et surtout, ça change les résultats.

Un métabolisme qui rame = un corps qui stocke

Quand l’organisme est en état d’inflammation chronique, il panique. Il résiste. Il bloque.

C’est comme s’il restait en mode « alerte », même quand tu fais tout bien.

Même si tu manges “propre”, que tu bouges tous les jours, ton corps peut rester en mode stockage… à cause de signaux internes qui disent : “danger, on garde tout !”

Et là, l’alimentation anti-inflammatoire peut changer la donne. Elle envoie un message clair au corps : “Tout va bien. Tu peux relâcher.”

Les conséquences de l’inflammation chronique et pourquoi elle bloque la perte de poids ?

L’inflammation chronique vient souvent de ce qu’on mange (sucre raffiné, huiles industrielles, excès de produits ultra-transformés…), mais aussi du stress, du manque de sommeil, de la sédentarité.

Et parfois, de tout ça en même temps. Combo explosif.

Conséquences ?

  • Résistance à l’insuline (le corps ne sait plus quoi faire du sucre)
  • Cortisol trop élevé (l’hormone du stress, qui fait gonfler le ventre)
  • Perturbation des hormones de la faim (ghréline, leptine…)
  • Fatigue chronique, compulsions, fringales à 16h
  • Stockage au niveau abdominal (la fameuse bouée qui part pas)

Autant dire que, dans cet état-là… difficile de maigrir. Même en “faisant tout bien”. Parce que le corps, il veut juste survivre, pas performer.

L’alimentation anti-inflammatoire : une base pour retrouver un terrain sain

Pas de solution miracle ici. Juste du concret. Du bon sens aussi. L’alimentation anti-inflammatoire, c’est pas un régime à la mode. C’est un retour à une façon de manger plus simple, plus vraie.

  • Des légumes à chaque repas (vraiment, même le matin parfois avec des oeufs)
  • Des protéines de qualité : œufs, petits poissons, volailles bio, légumineuses, tofu si bien toléré
  • Des bonnes graisses : huile d’olive, avocat, oléagineux, poissons gras comme les sardines
  • Eviter le sucre raffiné
  • Eviter les produits ultra-transformés (comme les barres de céréales aux 34 ingrédients)
  • Un max d’épices (curcuma, gingembre…), de tisanes, de bouillons maison, de plats mijotés, de cuisson douce

Mais aussi, un rapport plus doux à son corps. Moins de stress, plus de plaisir dans l’assiette. Prendre le temps de mâcher. D’écouter. De se reconnecter.

Perte de poids : pas un objectif, une conséquence

C’est là que ça devient intéressant. Parce qu’on arrête de courir après les kilos. Et que, mine de rien, c’est souvent à ce moment-là qu’ils partent.

Quand l’inflammation baisse, que la digestion s’améliore, que l’énergie revient… Le corps commence, de lui-même, à réguler son poids. Il relâche. Il dégonfle. Il retrouve un rythme plus fluide.

Pas besoin de forcer. Pas besoin de compter chaque gramme. Pas besoin d’être obsédé.
Parce que les signaux hormonaux sont meilleurs. Parce que la satiété revient naturellement. Parce que les fringales se calment. Parce qu’on arrête de manger avec la tête, et qu’on recommence à manger avec le corps.

C’est pas magique. C’est physiologique.

Avant de penser “perdre du poids”… pense “remettre ton corps d’équerre”

Et je te jure que ça change tout. Parce que tant qu’on combat son corps, il résiste. Il ralentit. Il fatigue. Il nous en veut, un peu même.

Mais si on l’aide à retrouver son équilibre, il peut enfin lâcher prise. Il s’allège. Il respire. Et là, on peut reconstruire quelque chose de stable. De durable.

Alors oui, commence par l’anti-inflammatoire. Sans pression. Sans obsession. Juste pour retrouver un peu de clarté. De l’énergie. Une digestion plus tranquille. Une humeur plus posée.

Même si tu ne perds pas un gramme les premières semaines. Tu vas dormir mieux. Avoir moins mal au ventre. Moins de douleurs articulaires. Une humeur plus stable. Une meilleure mémoire. Et l’énergie pour faire les bons choix… jour après jour. C’est déjà ça.

Et là, la perte de poids devient presque… une simple cerise sur le gâteau :cherries:

Si tu veux en savoir plus, je te renvois vers mon livre Le Guide Complet de l’Alimentation Anti-Inflammatoire :point_down:

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Bonjour,
Testé et approuvé !
Cela fait 2 ans maintenant que je suis une alimentation anti inflammatoire et reprise de l’activité physique (tout cela très progressivement) pour améliorer ma santé depuis en fait que j’ai découvert BMoove. J’ai commencé l’année de mes 50 ans et bilan en deux ans 37 kg de perdus ( pour 1,71 m et 110kg en obésité +++à 72 kg) disparition des infections urinaires et des migraines auxquelles je m’étais habituée avec son lot d’anti inflammatoire / paracétamol ou antibiotiques. Mon hypersensibilité et mes difficultés de sommeil se sont très largement réduits et je vis mieux les imprévus qui me stressaient énormément. Donc en ce qui me concerne, je penses que j’en étais à un point où la résistance à l’insuline/le diabète de type 2 n’étaient pas loin et le craquage psychologique également.
Les symptômes de la pré ménopause ont bien diminué et mon cycle s’est même recalé comme un rajeunissement hormonal.
Donc pour moi, ce changement de style de vie est 100% validé et je ne reviendrai pad en arrière, je me sens trop bien et maintenant je trouve que les nouvelles habitudes que j’ai prises sont tellement faciles et agréables.

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Bravo @julieDL tu peux être fière de toi avec tous ces beaux résultats :heart_eyes:

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